L’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), qui forme chaque année plus de 93 000 personnes dont 50 000 demandeurs d’emploi, s’est penchée sur les répercussions économiques de ses formations, avec l’appui du cabinet Koreis, spécialisé dans l’évaluation de l’impact social.
Outre un retour plus rapide à l’emploi – 61 % des demandeurs d’emploi formés par l’opérateur public trouvaient un emploi un an après le début de leur formation, contre 43 % seulement pour ceux n’ayant suivi aucun cursus – l’étude révèle que ces programmes génèrent de nouvelles recettes avec le versement de cotisations salariales et patronales liées au nouvel emploi tout en évitant des dépenses sociales (allocations chômage, APL, RSA…).
Au total, pour chaque demandeur d’emploi bénéficiaire d’une formation Afpa, l’étude mesure 1 654 euros de retombées économiques en moyenne par rapport à une personne ne suivant pas de formation, soit 121,6 millions d’euros sur 24 mois pour les 73 496 personnes considérées.
De plus, selon l’étude, l’Afpa a un avantage certain par rapport aux autres organismes de formation : avec des formations plus longues (5,8 mois en moyenne, contre 4,4 pour les autres), l’association engendre 878 euros de retombées économiques supplémentaires par rapport aux formations disponibles, tous organismes confondus, soit, sur les 73 496 personnes suivies, 64,5 millions d’euros.
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