Lors son audition, le 5 novembre, devant la commission des affaires sociales du Sénat, sur les projets de loi de finances et le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a indiqué sa préférence sur la modulation de l’aide à l’apprentissage “non pas en fonction du diplôme préparé mais en fonction de la taille de l’entreprise”.
Par ailleurs, elle s’est dit ouverte à une concertation sur la prise en charge des coûts-contrats avec les organismes de formation, les régions et les partenaires sociaux afin de dégager des “marges de progrès en pilotant mieux la qualité”. Ce qui doit passer, selon elle, par une meilleure information sur l’insertion professionnelle auprès des jeunes et des familles mais aussi par un meilleur ciblage des aides en “fonction des besoins de main-d’œuvre des entreprises” citant par exemple, les difficultés de recrutement dans l’industrie, “du soudeur à l’agent de maintenance en passant par l’ingénieur et le doctorant”.
Enfin, elle a exprimé une réserve concernant l’assujettissement des rémunérations des apprentis à la CSG et à la CRDS, une proposition figurant dans la version initiale du PLFSS pour 2025, arguant que cette mesure conduira à une “baisse du pouvoir d’achat de l’apprenti quel que soit son niveau de qualification”. Pour la ministre du travail, il ne s’agit pas d’un “bon message qu’on donne aujourd’hui à notre jeunesse”.
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