Fin août, dans l’attente d’un nouveau gouvernement, le gouvernement démissionnaire avait établi un budget tout en prenant soin de préciser que “Les lettres plafonds (*) ne sont pas gravées dans le marbre. Le nouveau gouvernement pourra procéder à des ajustements nécessaires dans le cadre des priorités qu’il aura défini”.
Les plafonds de dépense en vue de l’examen du projet de loi de finances pour 2025 ont été publiés vendredi.
S’agissant des crédits budgétaires et des taxes affectés au travail et à l’emploi, ils s’élèvent à hauteur de 30,8 Md€ contre 33,1 Md€ dans la loi de finances pour 2024.
Il s’agit notamment “d’améliorer l’efficience de certains dispositifs, sans revenir sur les objectifs de politique publique qu’ils servent”. S’agissant de la politique de l’emploi, “la France connaît les plus bas taux de chômage enregistré depuis plus de 40 ans, proche de 7 % de la population active. Dans ce contexte, seraient notamment intégrées une évolution des primes à l’embauche des apprentis pour cibler les contrats pour lesquels le soutien public est le plus efficient, ainsi qu’une optimisation de la gestion de France Compétences”.
Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH