Plan 1 jeune, 1 solution : l’aide à l’embauche des jeunes est prolongée jusqu’à fin 2022


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Jeunes apprentis avec leur instructeur

Faciliter l’entrée dans la vie professionnelle des jeunes particulièrement touchés par les conséquences de la crise sanitaire, orienter et former 200 000 d’entre eux vers les secteurs et les métiers d’avenir, accompagner ceux qui sont éloignés de l’emploi en construisant 300 000 parcours d’insertion sur mesure : le plan « 1 jeune, 1 solution » accompagne les 16-25 ans pour les aider à construire leur avenir. L’aide exceptionnelle de 5 000 € ou 8 000 € pour le recrutement d’un jeune en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation est prolongée jusqu’au 31 décembre 2022 selon un décret publié au Journal officiel du 30 juin 2022.

En concertation avec les partenaires sociaux, les entreprises et les territoires (service public de l’emploi, services de l’État dans les territoires, associations de jeunes et d’apprentis, associations de représentation des élus locaux, entreprises qui s’engagent…), le plan 1 jeune, 1 solution [application/pdf – 7.0 MB] s’appuie notamment sur l’adaptation des outils nationaux aux spécificités locales, le choix des secteurs prioritaires ou encore la construction de partenariats avec les réseaux d’intervention auprès des jeunes.

Un décret publié au Journal officiel du 30 juin 2022 prolonge l’aide exceptionnelle à l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation jusqu’au 31 décembre 2022.

 
À noter : Le gouvernement a annoncé le 1er décembre 2022 le renouvellement, en 2023, du dispositif de soutien à l’embauche d’apprentis et de salariés en contrat de professionnalisation de moins de 30 ans. Une aide d’un montant de 6 000 € sera versée à toutes les entreprises pour les contrats conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 avec un alternant, mineur ou majeur (pour la première année d’exécution du contrat).

En quoi consiste le plan « 1 jeune, 1 solution » ?

Le dispositif prévoit 3 axes :

  • Faciliter l’entrée dans la vie professionnelle
    • Aide à l’embauche d’un jeune en Contrat Initiative Emploi Jeunes (CIE Jeunes) dans le secteur marchand : aide financière allant jusqu’à 47 % du Smic versée aux employeurs qui recrutent un jeune âgé de moins de 26 ans ou un jeune reconnu travailleur handicapé jusqu’à 30 ans inclus. Il s’agit d’un CDI ou d’un CDD d’au moins 6 mois qui permet à un jeune sans emploi rencontrant des difficultés particulières d’insertion professionnelle ou sociale, de s’engager dans une expérience professionnelle tout en étant suivi par un référent chargé de son insertion professionnelle.
    • Aide à l’embauche d’un jeune en Parcours Emploi Compétences (PEC Jeunes) dans le secteur non marchand : l’association qui recrute un jeune âgé de moins de 26 ans ou un jeune reconnu travailleur handicapé jusqu’à 30 ans inclus en CDI ou en CDD d’une durée de 6 à 12 mois reçoit une aide financière à hauteur de 65 % du Smic ou de 80 % lorsque le jeune réside en quartier prioritaire de la ville (QPV) et zone de revitalisation rurale (ZRR).
    • Aide pour l’accueil d’un jeune en Volontariat Territorial en Entreprise (VTE) « Vert » : prime pouvant aller jusqu’à 12 000 € versée aux entreprises qui recrutent des jeunes pour travailler sur les sujets de transition énergétique et écologique.
    • Une aide exceptionnelle de 5 000 € pour le recrutement d’un alternant (en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) de moins de 18 ans et de 8 000 € si celui-ci a au moins 18 ans et moins de 30 ans. Ces dispositions s’appliquent aux contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation pour préparer un diplôme ou un titre allant jusqu’au niveau 7 (Bac +5) du cadre national des certifications professionnelles (master, diplôme d’ingénieur…) conclus entre le 1er juillet 2020 au 31 décembre 2022.
    • Des missions de service civique supplémentaires pour permettre à davantage de jeunes de s’engager.
  • Orienter et former au moins 200 000 jeunes vers les secteurs et les métiers d’avenir
    • De nouvelles formations qualifiantes ou pré-qualifiantes à destination des jeunes sans qualification ou en échec dans l’enseignement supérieur ;
    • Des formations qualifiantes pour répondre aux besoins du secteur du soin et de la santé ;
    • Des formations numériques pour les jeunes non-qualifiés ;
    • Des parcours individualisés pour les décrocheurs entre 16 et 18 ans ;
    • Des places supplémentaires pour poursuivre des formations en études supérieures, en CAP et BTS.
  • Accompagner des jeunes éloignés de l’emploi en construisant 300 000 parcours d’insertion sur mesure
    • Un renforcement des dispositifs d’accompagnement et d’insertion durable dans l’emploi.

Cet article provient du site Service-public.fr