En augmentation de 2,9% (soit +2,9 milliards d’euros) par rapport à l’année passée, cette enveloppe budgétaire ne prend pas en compte la nécessité de soutenir les soins de ville
, ont déploré les libéraux de santé, lors d’une conférence de presse. Il est impensable que ces sommes restent en deçà de l’inflation
, ont-ils plaidé, regrettant une inégalité de traitement avec l’hôpital public pour lequel les dépenses doivent augmenter de 4,1%.
Un rapport de la Cour des comptes à l’origine de la grogne
Les critiques de ces syndicats professionnels allant des infirmiers aux chirurgiens-dentistes et aux médecins libéraux en passant par les masseurs-kinésithérapeutes, surviennent au lendemain d’un rapport de la Cour des comptes dans lequel les magistrats financiers invitent les pouvoirs publics à faire de la médecine de ville une source de gisements d’efficience et de maîtrise de dépenses
, en amont des prochaines négociations entre l’Assurance maladie et les praticiens libéraux.
Un an après sa création, cette large intersyndicale professionnelle cherche à peser sur les débats de la politique de santé et les négociations avec le gouvernement, alors que celui-ci a missionné les ordres professionnels de santé pour apporter des propositions au Conseil national de la refondation.
La Redaction Infirmiers.com avec AFP