Les emplois liés à l’IA doivent répondre aux normes de travail décent


A la une (brève)

A l’occasion d’une visite à Astana, capitale du Kazakhstan, le directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT), Gilbert F. Houngbo, a souligné “la nécessité d’une gestion efficace de l’intelligence artificielle (IA) pour promouvoir une transformation numérique inclusive et équitable”. 

En effet, lors de la conférence tripartite “Faire progresser la justice sociale à l’ère de l’économie du savoir et de l’IA”, le directeur de l’OIT a mis en avant “le potentiel de l’IA de transformer le monde du travail”. Toutefois, il a alerté sur l’importance de “protéger les impacts négatifs potentiels de la révolution numérique”. Il exige que “les emplois liés à l’IA répondent aux normes de travail décent”. Pour cela, “une participation active des travailleurs et des employeurs à la conception et à la mise en œuvre des technologie de l’IA” est essentielle.

Trois stratégies ont été identifiées pour réaliser cette transition numérique du monde professionnel. Elles consistent à :

  • identifier les compétences nécessaires et développer l’apprentissage des adultes ;
  • sauvegarder les droits des travailleurs et privilégier le dialogue social ;
  • vérifier que la transition se base sur des principes de justice sociale.

M. Houngbo a également mis en avant les progrès du Kazakhstan dans le développement de l’IA. Le pays a notamment adopté le Concept pour le développement de l’IA 2024-2029 et a rejoint la Coalition pour la justice sociale.

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Florence Mehrez
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Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH