Selon le baromètre 2024 Viavoice/Secafi pour la CGT cadres publié le 4 novembre, 83 % des cadres en poste souhaitent un droit à la retraite progressive permettant un travail à temps partiel tout en percevant leur pension de retraite. Et autant sont favorables à un passage à un temps partiel “aidé”, sans perte de salaire ni de cotisations retraites.
Par ailleurs, une large majorité d’entre eux (64 %) se prononce en faveur d’une hausse des cotisations retraites payées par l’employeur et 81 % d’une prise en compte de leurs années d’études dans le calcul de leurs annuités.
Cette enquête révèle également que près de sept cols blancs sur 10 souhaitent bénéficier d’un droit à des jours de télétravail garantis. Enfin, 66 % des cadres veulent un droit à bénéficier d’une affectation sur un poste moins pénible, sans perte de salaire et avec une formation adaptée. Cette attente est plus forte chez les hommes, et dans le secteur de la construction et de l’information-communication.
L’emploi des seniors est actuellement discuté par les partenaires sociaux, dans le cadre d’une négociation nationale interprofessionnelle. Le second avant-projet d’accord, transmis aux organisations syndicales, le 4 novembre, propose un accès à la retraite progressive dès 60 ans. Si la CFDT et la CFTC ne demandent plus la création d’un droit opposable sur ce sujet, la CGT persiste et signe. Entre ces deux positions, FO suggère une alternative : réserver le droit opposable à la retraite progressive aux bénéficiaires d’un compte personnel de prévention. Cette proposition a toutefois reçu, le 4 novembre, une fin de non-recevoir de la part du Medef.
Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH