Dans le prolongement du premier texte signé en 2018, BNP Paribas a conclu, le 4 novembre, avec la fédération européenne UNI Europa un nouvel accord qui renforce le socle social de référence commun. Doté de neuf chapitres (droits syndicaux, RSE, télétravail, gestion de l’emploi et des compétences…), il entrera en vigueur le 1er décembre prochain pour une durée de quatre ans et s’appliquera à l’ensemble des 183 000 collaborateurs, présents dans 63 pays.
Parmi les mesures, le groupe bancaire s’engage à verser un “salaire décent”, c’est-à-dire une “rémunération qui doit permettre de couvrir les besoins fondamentaux d’un individu et de sa famille, notamment en termes de logement, nourriture, santé, éducation, transports, moyens de communication, épargne de précaution, etc”. Pour le déterminer, il s’appuie sur l’expertise d’un “acteur externe reconnu sur ce sujet”.
L’accord entend également muscler la formation des salariés face à l’intelligence artificielle, présentée comme un “nouvel outil supplémentaire qui vient en assistance dans des tâches précises”. Il insiste sur la réversibilité du télétravail, la liberté pour les équipes locales d’accepter ou non le recours au travail à distance et le “respect du droit à la déconnexion”. Il promet, en outre, un accompagnement des victimes de violences conjugales et intrafamiliales, lequelles constituent un facteur d’inégalité au travail et un obstacle à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes”.
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