Michelin annonce la fermeture en 2026 des usines de Cholet et Vannes


A la une (brève)

Dans un communiqué publié hier matin, le groupe Michelin a annoncé son intention de fermer les sites de Cholet et de Vannes au plus tard début 2026 tout en s’engageant “à accompagner individuellement chacun des salariés et à redynamiser les deux territoires”. Cela concernera 1 254 salariés.

Dans le détail, Michelin prévoit que certains salariés bénéficieront de mesures de pré-retraite ; d’autres d’un accompagnement à la mobilité interne. Enfin, une large majorité de salariés devraient bénéficier d’une mobilité professionnelle externe, avec la possibilité de revenir dans le dispositif d’accompagnement au terme de la période d’essai chez le nouvel employeur si elle ne se conclue pas favorablement et la compensation d’un éventuel écart de rémunération pouvant aller jusqu’à 400 euros bruts par mois pendant trois ans.

Du côté des IRP, on déplore une information trop rapide. “L’annonce a été faite après une brève réunion des CSE, les secrétaires refusant de signer l’ordre du jour”, indique Nicolas Robert, délégué syndical Sud. “Nous condamnons la brutalité de cette annonce qui constitue le plus grand désastre social de l’entreprise en France”, poursuit le délégué syndical. 

L’annonce a été commentée hier par le Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée nationale : “Dans la vallée de la Tarentaise, j’ai vécu le drame que constitue pour les salariés et leur région la fermeture d’usine (..) Michelin est un grand groupe, ancré dans nos territoires, (..) et qui a toujours eu à son honneur d’accompagner la reconversion et la formation (..), il l’a montré à  Joué-Les-Tours (…) J’ai rencontré il y a quelques jours le président de Michelin. Je suis en désaccord avec cette décision, je la regrette (..) Nous serons exigeants à l’égard de ce groupe pour que tout soit mis en oeuvre pour accompagner la reconversion des salariés (..) Et je veux savoir ce qu’on a fait dans ces groupes de l’argent public qui leur a été donné”. Le Premier ministre a également évoqué son projet de créer début 2025 un livret d’épargne industriel “pour mobiliser l’épargne des Français vers le développement industriel”.

Le ministre de l’industrie Marc Ferracci a déclaré, également devant les députés : “Nous allons être extrêmements vigilants sur l’accompagnement sociiaal des salariés (..) Il s’agit d’obtenir des conditions de séparation dignes (..) Le but que nous poursuivons, c’est de trouver des repreneurs”.

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Bernard Domergue
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Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH