Lors de la passation des pouvoirs au ministère de l’économie, dimanche 22 septembre, les nouveaux ministres se sont inscrits dans la continuité de la politique économique et financière suivie depuis qu’Emmanuel Macron est président de la République.
Antoine Armand, qui succède à Bruno Le Maire au ministère de l’économie et des finances, a salué le bilan de son prédécesseur en matière de croissance et d’emploi, et a lancé : “Il faut poursuivre le combat pour la souveraineté technologique et numérique de notre pays (..). Nous devons faire advenir un modèle économique qui combine croissance, baisse des émissions et protection de la bio-diversité (..) Mais jamais aucune loi, aucun décret n’a créé un emploi. La richesse de notre pays, ce sont les hommes et les femmes qui la créent. Pour partager la valeur, encore faut-il la créer. Notre travail à nous est de faciliter la tâche des entreprises, de ceux qui travaillent, de les accompagner et de ne pas les encombrer de normes inutiles ou contradictoires, et de faire en sorte que chaque français qui travaille ait un salaire décent”.
Laurent Saint-Martin, le nouveau ministre chargé du budget et des comptes publics, et qui est directement rattaché au Premier ministre, a ainsi déclaré : “On ne redresse pas les finances publiques d’un pays sans d’abord relancer son activité, sans d’abord retrouver son attractivité et sa compétivité (…) Je proposerai dans les prochains jours au Parlement des choix forts avec trois priorités : financer les priorités du gouvernement, consolider ce qui marche dans notre pays, réduire les dépenses publiques dans notre pays tout en améliorant leur efficience”.
L’ancien directeur de Business France a poursuivi : “Je ne casserai pas la politique de l’offre et d’émancipation mise en oeuvre avec constance et clarté ces dernières années sous l’impulsion du président de la République. Je compte participer au maintien d’un cap pro-activité, pro-emploi, pro-pouvoir d’achat”.
Marc Ferracci, le nouveau ministre de l’industrie, a également promis de poursuivre l’action de son prédécesseur, Roland Lescure, en citant “trois convictions” : “Amplifier et prolonger le verdissement de notre économie et de notre industrie est une absolue nécessité (..) La politique favorable aux entreprises et aux investissements doit se poursuivre, d’autant que la productivité en France a tendance à s’affaisser, et nous perdons certaines marges par rapport à nos concurrents (…) L’industrie, il faut la faire aimer de tous et de toutes, il faut y amener les jeunes”.
La ministre Marie-Agnès Poussier-Winsback, chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation, a pour sa part évoqué le pouvoir d’achat : “Toute la journée, comme élus locaux, nous entendons les salariés demander comment ils peuvent gagner plus. Soyez assurés que je serai au travail, 24 heures sur 24, pour valoriser nos travailleurs”.
Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH