Le nouveau protocole Santé-Armées pousse à une plus grande coopération entre les systèmes de santé civil et militaire à la fois lors de situations sanitaires exceptionnelles, mais aussi dans un souci plus large de bonne coordination de l’offre de soins dans les territoires.
À l’occasion mi-septembre de la parution de la dernière édition du Bulletin officiel “Santé-protection sociale-solidarité” (BO Santé), le ministère des Armées et celui de la Santé et de la Prévention ont publié le protocole pluriannuel qui régit leur relation de coopération. Le texte insiste sur le rôle que peut jouer le ministère de la défense en appui du service de santé civil, notamment lors de situation exceptionnelles
(qu’il s’agisse de maladies infectieuses à potentiel épidémique, de catastrophes naturelles, d’accidents technologiques ou d’actes malveillants)
lorsque les circonstances l’imposent et sans compromettre le soutien médical aux forces armées qui demeure sa priorité et sa raison d’être
, précise le document.
En dehors des situations sanitaires exceptionnelles (SSE), cette coopération santé-armées repose sur la nécessité d’apporter une réponse homogène et adaptée aux besoins de santé des populations civiles et militaires
. Avec un double effet bénéfique : maintenir le haut niveau
de compétences et de technicité du SSA tout en permettant aux professionnels de santé civils de participer à l’effort de défense
.
Favoriser “l’acculturation à la santé de défense”
Le texte incite également à simplifier l’accès des professionnels de santé civils à la réserve opérationnelle du Service de Santé des Armées (SSA) et à développer des unités d’enseignement santé-défense au sein des facultés de médecine, afin de : faciliter l’acculturation à la santé de défense et favoriser le recrutement de réservistes par les armées
.
Le Bulletin officiel “Santé-protection sociale-solidarité”
La Redaction Infirmiers.com avec Hospimédia.
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