Dans une note d’étape, France stratégie et la Dares ont livré, le 10 octobre, une nouvelle évaluation du dispositif “Territoires zéro chômeurs de longue durée” (TZCLD) visant à résorber le chômage de longue durée en proposant aux “personnes privées durablement d’emploi” des embauches en CDI au sein d’entreprises à but d’emploi (EBE) du secteur de l’économie sociale et solidaire. L’objectif est de “mesurer le rapport coûts-bénéfices de l’expérimentation et le comparer à ceux des autres structures d’insertion par l’activité́ économique (IAE)”.
Dans le détail, cette évaluation, qui porte sur 2 065 personnes, issues à 70 % de territoires urbains et à 30 % de territoires ruraux, révèle que les salariés sont plus âgés que l’ensemble des actifs (plus de 4 sur 10 ont 50 ans) et moins qualifiés (23 % ont un niveau CAP/BEP et 20 % un niveau supérieur au bac). A l’entrée, ils ont tous connu une alternance d’emplois de courte durée et/ou de temps partiel et de non-emploi.
Les embauches en EBE s’effectuent pour moitié à temps partiel et la majorité des emplois proposés (six sur dix) relèvent des services aux particuliers.
A noter également, ils n’ont rapidement plus recours au RSA ou à l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) mais perçoivent plus souvent la prime d’activité.
Un rapport final est attendu en à l’été 2025 mais d’ores et déjà le premier ministre, Michel Barnier, avait reconnu, lors de son discours de politique générale, le 1er octobre, que ce dispositif “donnait des résultats”.
Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH