Dans un communiqué publié hier, l’Union des entreprises de proximité (U2P) fait part de son inquiétude concernant la préparation du projet de loi de finances pour 2025 (PLF). Deux dispositifs retiennent tout particulièrement son attention. Tout d’abord, sur l’apprentissage le syndicat patronal demande au gouvernement d’exclure les entreprises de plus de 250 salariés, plutôt que de prévoir des coups de rabot (de 6 000 à 4 500 euros), pour toutes les structures, sans distinction de taille. Soit un retour à la situation d’avant 2020.
Ensuite, l’U2P estime que la suppression de certaines exonérations de charges au niveau du Smic est un “pari risqué” qui mériterait, en amont, une évaluation branche professionnelle par branche professionnelle, voire entreprise par entreprise. Elle appelle à une “réforme d’ensemble” qui inclurait de “nouvelles sources de financement de notre protection sociale, à l’instar de la création de la CSG dans dans le passé, de façon à alléger le coût du travail”.
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