Négociation sur l’assurance chômage : la ministre du travail ne souhaite pas qu’il y ait une lettre de cadrage


A la une (brève)

Dans une interview accordée à l’édition du week-end de Ouest France, la ministre du travail confirme qu’elle “souhaite redonner la main aux partenaires sociaux” en matière d’assurance chômage, précisant que l’accord de 2023 qui n’avait pas été agréé par le précédent gouvernement servira “de base de discussion”. Astrid Panosyan-Bouvet semble prête à lâcher du lest indiquant qu’elle “ne souhaite pas qu’il y ait de lettre de cadrage, ce qui n’interdit pas que l’Etat et les partenaires sociaux se parlent, au contraire !”. Partenaires sociaux qu’elle rencontrera un par un dès cette semaine.

Dans le cas où les négociations prendraient plus de temps que prévu, la ministre du travail se dit prête à “proroger les dispositions actuelles de quelques semaines par un décret”, insistant sur le fait “qu’il faut se donner un maximum de chances pour que le dialogue social fonctionne”. Rappelons que les règles actuelles ont déjà été prorogées jusque fin octobre.

Piste d’action toutefois pour les partenaires sociaux, la locataire de la rue de Grenelle souhaite “lier la question de l’assurance chômage à celle de l’emploi des seniors”.

DE son côté, interrogé par la Tribune Dimanche hier, le Premier ministre estime que “la négociation doit aboutir à mieux utiliser l’argent des contribuables. Il faut surtout que cette réforme encourage le travail”.

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Florence Mehrez
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Cet article provient du site Editions Législatives - ActuEL RH