Mis en place depuis 2019, l’index de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes permet de mesurer sur 100 points les inégalités salariales dans les entreprises d’au moins 50 salariés. Son but est de contribuer à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
Il s’articule autour de cinq indicateurs :
- l’écart de rémunération femmes-hommes (40 points) ;
- l’écart dans les augmentations annuelles (20 points) ;
- l’écart dans les promotions (15 points) ;
- les augmentations au retour de congé maternité (15 points) ;
- la part des femmes dans les dix plus hautes rémunérations de l’entreprise (10 points).
Des améliorations notables
Depuis sa mise en place en 2019, les résultats de l’index de l’égalité professionnelle sont en constante amélioration.
Tout d’abord, 72 % des entreprises concernées ont publié leur note cette année contre 61 % l’année dernière.
La note moyenne des entreprises d’au moins 50 salariés est de 88 sur 100 pour l’année 2023. C’est mieux qu’en 2022 (86/100) et qu’en 2021 (85/100).
À cet effet, plus de 93 % des entreprises ont une note égale ou supérieure à 75/100.
Les entreprises ayant plus de 1000 salariés, quant à elle, ont une note moyenne de 89,7/100 pour l’année 2023. Cette note constitue une nette progression comparée à la note obtenue lors de la création de l’index en 2019 (82,9/100). De plus, 97 % de ces entreprises ont une note égale ou supérieure à 75/100 en 2023.
Des lacunes persistantes
Bien que des améliorations soient à noter, la marge de progression des entreprises reste importante.
Ainsi, seules 2 % des entreprises enregistrent pour l’année 2023 la note maximale de 100/100.
Plus de 143 entreprises ont une note de 0/15 pour l’indicateur « augmentations au retour de congé maternité » et n’enregistrent aucun progrès depuis 2020.
Concernant l’indicateur « part des femmes dans les dix plus hautes rémunérations de l’entreprise », 4271 entreprises n’ont pas progressé et un tiers des entreprises moins de 2 femmes dans leurs 10 meilleures rémunérations.
Ce constat est également valable pour les écarts de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes. En effet, plus de 60 % des entreprises de plus de 1 000 salariés comptent moins de 30 % de femmes parmi leurs cadres dirigeants.
Cet article provient du site Service-public.fr